La baisse de la testostérone est devenue un problème récurrent chez beaucoup de personnes. Et malheureusement, un manque de testostérone peut ainsi engendrer plusieurs conséquences fâcheuses sur le plan physique, sexuel et psychologique.
Cette déficience est aussi appelé hypogonadisme masculin. Et au-delà des 45 ans, cela est considéré comme un signe de ce que l’on appelle l’andropause. La baisse de la libido est un phénomène qui a, sans aucun doute, des répercussions sur le métabolisme de la personne qui en souffre.
Sommaire
Les Causes de la baisse de testostérone
À partir de 25 ans, la production de testostérone décroît naturellement. Mais à part le vieillissement, qui est la raison la plus connue, plusieurs causes peuvent encore l’expliquer.
Les pathologies des testiculaires
De nombreuses pathologies des testicules en seraient à l’origine. Le manque de testostérone peut s’expliquer par une cryptorchidie. Cette anomalie de l’appareil génital masculin est plus connue sous le nom de « testicule non descendu » qui correspond comme son nom l’évoque à l’absence d’un testicule dans la bourse.
La chimiothérapie et les traitements par rayon aux niveaux des organes reproducteurs, des blessures au niveau des testicules ou atrophie testiculaire peuvent aussi être responsable d’une déficience en testostérone.
Les troubles cérébrales
Des troubles cérébrales pourraient contribuer à cette déficience en hormone sexuelle mâle.
La production de la testostérone se fait en effet au niveau des testicules, mais elle est stimulée et régulée par le cerveau. Soient par les deux hormones produites par l’hypothalamus et l’hypophyse. Donc, toute lésion à ce niveau peut avoir des conséquences sur la production de testostérone.
Certains syndromes vont également avoir des répercussions sur le taux de sécrétion de l’hormone. Comme celles d’origine cérébrale, le syndrome de Kallmann qui est une maladie génétique.
Les maladies chroniques
Certaines maladies chroniques engendrent le déséquilibre hormonal en impliquant les organes comme les reins, le foie, les poumons. Les problèmes sont quelquefois des entraves à la circulation sanguine vers le pénis ou une affection nerveuse.
Elles induisent donc un manque de testostérone dû à des troubles fonctionnelles engendrés par la maladie. Tel est le cas des pathologies cardiaques ou encore du diabète de type 2. Mais aussi des maladies génétiques, comme l’hémochromatose qui se traduit par une trop forte concentration de fer dans l’organisme.
Les traitements médicaux
Les autres raisons sont parfois liées aux traitements médicaux. Une intervention chirurgicale qui aurait endommagée l’hypothalamus ou l’hypophyse serait une cause directe.
La prise de certains médicaments peuvent aussi expliquer les troubles au niveau de la testostérone. Notamment les opiacés, les glucocorticoïdes, les analgésiques et les stéroïdes anabolisants. Ceux-ci risquent d’inhiber la production naturelle de la testostérone. Des effets plus prononcés encore pour les prises d’androgène de synthèse, ou les traitements à base d’oestrogène.
Le mode de vie baisse la testérone
Le mode de vie est aussi à bien choisir. Car l’obésité est reconnu comme facteur d’une production inférieure en testostérone. L’aromatase, substance exprimée dans les adipocytes ou cellules spécialisées dans le stockage de la graisse, est responsable de la conversion de la testostérone en œstrogène.
Elle est ainsi produite en excès chez ces sujets. Le zinc est un inhibiteur de l’aromatase. C’est pourquoi un manque de zinc peut également entraîner une carence en testostérone.
D’autres carences alimentaires sont également à surveiller. À commencer par une carence en sélénium, ou encore en cuivre.
Les solutions pour augmenter la testostérone
Il est recommandé de consulter son médecin et de faire un test sanguin pour savoir si la production de testostérone est suffisante. Il sera réaliser à jeun (donc le plus souvent le matin).
En effet, une valeur de plus de 5ng/L est la concentration en testostérone normale. Entre 3 et 5 ng/L, il faudra procéder à des examens complémentaires tandis qu’en-dessous de 3 ng/L, vous aurez à explorer les options d’un traitement.
La substitution de testostérone est devenue une tendance comme un traitement prometteur des symptômes liés au vieillissement chez l’homme. Il existe divers traitements médicaux de substitution à la testostérone. Il est important d’en discuter avec votre médecin et de vous renseigner sur les possibles effets secondaires.
Votre médecin traitant ou votre endocrinologue sont les seuls à pouvoir vous en prescrire. De même pour une supplémentation en testostérone parce que toutes les formes exogènes, à commencer par les stéroïdes, ne sont pas recommandées.
Auparavant, ils ne se présentaient que sous forme d’injections. Aujourd’hui, ils se renouvellent et se modernisent pour des produits plus facile d’utilisation comme des gels à application locale.
Malgré l’évolution considérable de ces produits au cours de ces dernières années, ils font encore l’objet de nombreux débats quant à leur fiabilité ainsi que sur leurs effets secondaires.
D’ailleurs de récentes études démontrent que ces traitements sont associés à des risques accrus d’accidents cardio-vasculaires ou encore de cancer de la prostate.
Il est nécessaire de faire davantage de recherches sur les bénéfices et les risques liés à la prise de ce type de traitement.
Avant d’envisager de suivre ce genre de traitement, reprendre une production normale de testostérone est tout à fait possible. Et ceci en explorant en premier d’autres options plus naturelles.
Vous serez ainsi capable de produire des niveaux satisfaisants de testostérone sans le moindre risque pour votre santé, ni sur le court ni à le long terme.
Le lien étroit entre notre mode de vie, le régime alimentaire et nos conditions de santé est indéniable. Prendre soin de vous constitue déjà un moyen très efficace d’augmenter votre taux de testostérone.
En effet, comme mentionné précédemment, le manque de sommeil, des niveaux importants de stress, des carences en vitamines et en oligo-éléments (zinc, sélénium,…) sont des facteurs conduisant à la baisse de testostérone produite par le corps. Il faudra donc penser à revoir votre régime alimentaire en y ajoutant les éléments qui pourront contribuer à sa régénération.
Pour cela, valorisez la consommation de bons acides gras (oméga 3) et des protéines. Et ajoutez-y une activité physique soutenue et régulière. Et entre autre, s’abstenir de consommer de l’alcool serait un plus car l’inflammation induite par l’alcool dégrade la production hormonale.
Autres ressources :
Comment fonctionne la testostérone
Faible testostérone : signes et symptômes