Tous les jours, tu es en contact avec de nombreuses entreprises de l’economie sociale et solidaire. Sans que tu le saches vraiment, elles sont présentes dans ton quotidien :
- ton association de quartier : café concert, club sportif, friperie Emmaüs, compagnie de théâtre, studio d’enregistrement associatif, centre d’animation…
- les paniers bio, favorisant une agriculture respectueuse de l’environnement et une consommation locale (AMAP, Jardin de Cocagne, Les Nouveaux Robinsons…)
- tes baskets, t-shirts et sweats issus du commerce équitable, qui privilégie les conditions de travail et la juste rémunération des producteurs (Veja, Mr Poulet, Misericordia, Tudo bom ?…)
- la prise en charge de tes frais de santé ou l’assurance de ton logement par des mutuelles (LMDE, MAIF, MACIF…).
Pour résumer, l’ESS c’est :
- des projets collectifs à finalité sociale, environnementale (coopératives, associations d’éducation à l’environnement, etc.)
- les entreprises qui centrent leurs activités sur la personne et non sur le profit (entreprises d’insertion, etc.)
- des initiatives citoyennes qui contribuent à construire une société plus humaine, plus juste (co-voiturage, habitat collectif, etc.)
Les entreprises de l’ESS, des boîtes comme les autres ?
L’économie sociale et solidaire (ESS) regroupe les associations, mutuelles, coopératives et fondations ainsi que les entreprises qui répondent à un besoin social ou environnemental. Ces entreprises partagent des principes et valeurs communes :
- S’engager à améliorer la société et à répondre à des besoins sociaux
- Décider ensemble, selon le principe démocratique « 1 personne = 1 voix »
- Redistribuer équitablement les bénéfices (réinvestissement dans le projet, amélioration des salaires, baisse des prix…)
- Agir localement (créer du lien social et une économie locale sur son territoire)