C’est dans le cadre du projet « vidéo solidaire » que nous avons réalisé ce court métrage avec l’objectif de mettre en lumière des initiatives privées ayant comme finalité l’insertion socioprofessionnelle des personnes ayant des difficultés à accéder au marché du travail classique. Ce projet a été présenté lors du Festival vidéos solidaires, qui s’est tenu lors de la journée de l’ESS, le 27 septembre 2013, organisé par la Chaire d’Économie Sociale et Solidaire de l’université de Marne-la-Vallée autour de la thématique « nul n’est inemployable ».

 

Notre choix s’est porté sur la structure « Chapiteaux Turbulents » . Ce lieu est un espace singulier culturel et artistique à Paris, intégrant un module ESAT (Établissement et Service d’Aide par le Travail), et un module SAS (Section d’Adaptation Spécialisé), dédié aux arts vivants. Le choix du nom de l’association Turbulences ! fait écho à la communauté Wolof (Sénégal). Pour des enfants dont les signes cliniques s’apparentent à l’autisme, on dit d’eux qu’ils sont turbulents et vénérés en tant que tels parce qu’ils ont cette noble responsabilité d’être dépositaires de l’âme des ancêtres.

Il nous a semblé intéressant d’aller à la rencontre de cette initiative car nous pensons que ce type de structure, bien qu’elle n’ait pas le statut de Structure d’Insertion par l’Activité Économique (SIAE), contribue à l’insertion sociale et professionnelle des personnes qu’elle accueille. De plus, ces structures font partie intégrante de l’économie sociale et solidaire.

 

Nous avons passé des moments inoubliables lors de la réalisation de ce film grâce à l’accueil des turbulents, qui ont accepté de nous ouvrir les portes de leurs chapiteaux.
Nous remercions le campus numérique et la structure de production audiovisuelle indépendante RAPSODE production qui nous ont accompagné durant la réalisation de ce projet.

 

Enfin nous remercions le public et le jury présents lors du festival….

 

 

Festival vidéos solidaires de la Chaire d’Économie Sociale et Solidaire de Marne-La-Vallée

 

Le festival veut par l’image et par la parole bousculer les représentations spontanées véhiculées à propos de l’insertion : stigmatisation de la pauvreté, des chômeurs, des exclus.
Il souhaite valoriser les innovations, les métiers et les réponses concrètes que ce secteur apporte pour une Économie Sociale et Solidaire.